Procrastination volontaire et planification de non-rentrée

On est à la mi-août. Je répète : on est à la mi-août!

Merde, déjà?!       

J’ai commencé à remplir mon calendrier d’activités à faire avec le groupe d’école-maison. Des tas de sorties super intéressantes sont prévues, je suis tout excitée!

Jusqu’à Noël, nous avons au moins deux sorties éducatives par mois d’organisées, en plus d’ateliers éducatifs une semaine sur deux et des rencontres informelles que nous organisons régulièrement entre nous.

Nous serons donc bien occupés et j’adore ça!

Mes cahiers d’apprentissage sont commandés et je devrais les recevoir la semaine prochaine. J’ai hâte de les feuilleter et de regarder comment je pourrai diviser le travail tout au long de l’année.

La planification de ma non-rentrée va donc bon train!

Maintenant, il me reste à envoyer ma lettre à la commission scolaire pour les aviser que je ferai l’école à la maison à mes enfants cette année, ainsi qu’une liste des ressources que je prévois utiliser.

Il faudrait bien que je le fasse.

Ce n’est pas compliqué, après tout, je n’ai qu’à reprendre mon modèle des années passées.

Ça ne prendra que quelques minutes.

C’est simple, simple, simple! Vraiment!

…

(bruit de criquets)

…

Ah, quelle plaie! Je sais que je tarde à faire ces démarches parce que je redoute que cette année encore, la commission scolaire fasse des siennes et tente, par tous les moyens, de me mettre des bâtons dans les roues.

Je suis exaspérée par leur rigidité et leur étroitesse d’esprit et j’appréhende déjà devoir faire affaire avec eux.

Ça pourrait être si simple, avec un peu de bonne volonté et d’ouverture!

Alors je procrastine et je remets toujours à plus tard l’envoi de ces documents. Mais il faut bien que je le fasse…

Peut-être la semaine prochaine? Ou la suivante?

(Soupir de découragement et de résignation)