Qui suis-je?

lundi 18 janvier 2016

C’est aujourd’hui que ça commence! Pas demain!

J’ai relu mon dernier billet, dans lequel je vous faisais part de mon stress et de mon inquiétude par rapport aux évaluations que ma fille passera à l’école de quartier à la fin janvier. J’ai vu, encore une fois, mon manque de confiance en moi, mon désir de satisfaire parfaitement les exigences des institutions scolaires et mon éternelle angoisse.

J’avais pourtant décidé que les mots qui me guideraient en 2016 seraient confiance, audace et liberté. Et voilà que nous ne sommes qu’en janvier, et que le doute et la peur se sont déjà emparés de moi!

Ça ne se passera pas comme ça, je vais me parler dans le blanc des yeux et me secouer les pensées négatives. Regardez-moi bien aller!

« Chère Julie l’Anxieuse,

Il n’a fallu que l’appel du directeur d’école pour que l’anxiété et l’angoisse reviennent au galop. Toi qui voulais pourtant que ton année 2016 soit autrement, qui voulais être plus confiante et chasser la peur qui t’habite trop souvent depuis trop longtemps.

Tu as pourtant tout ce qu’il faut pour être confiante, audacieuse et libre. Tu l’es depuis toujours, mais tu ne t’en rends pas compte.

Tu as fait confiance si souvent. Tu as même eu confiance en toi, tout plein de fois! Tu as fait confiance à la vie quand elle t’a guidée vers Alexandre. Tu as eu confiance que la vie serait plus forte que la peine et la mort quand tu as fait deux fausses couches. Tu as eu raison, puisque malgré ces deux petits bébéanges, tu as eu quatre magnifiques enfants. Tu as confiance en tes enfants. Tu sais bien qu’ils ont tout ce qu’il faut pour être heureux et avoir de belles vies. Tu sais que ta grande M., qui a des défis particuliers, fera son chemin. À sa façon bien à elle, bien sûr, mais elle te surprendra comme toujours.

Tu es audacieuse. Tu te décris toi-même comme une anxieuse qui a du « guts ». Il en fallait, du « guts », pour sortir du moule aussi souvent que tu l’as fait. Quand Alexandre et toi avez décidé d’avoir des enfants jeunes, alors que tu étais encore aux études et que vous n’aviez presque pas de sous, tu n’as pas eu peur. Tu as suivi tes valeurs, même si la norme sociale prétend qu’il est préférable d’attendre d’avoir fini ses études, trouvé un travail stable, acheté une maison, et le tout, dans l’ordre. Toi, tu te foutais bien de cet ordre supposé. Certains t’ont dit, devant toi ou dans ton dos, que c’était fou, que ça n’avait pas d’allure, d’avoir des enfants alors que vous étiez jeunes et étudiants. Tu as eu l’audace de faire à ta tête. Et jamais, jamais, jamais tu n’as regretté d’avoir pris cette décision. Tu as eu l’audace de changer de carrière quand tu as vu que celle pour laquelle tu avais étudié si longtemps ne te convenait pas. Tu as eu l’audace de retirer tes enfants de l’école quand tu as constaté que le système scolaire ne permettait pas à ta fille de s’y épanouir. Alexandre et toi avez eu l’audace de démarrer une entreprise pour vous créer de l’emploi quand vous n’en aviez plus, alors que vous n’aviez pas un sou et que vous veniez tout juste d’apprendre que vous attendiez votre quatrième enfant. C’était complètement débile, mais aujourd’hui, l’entreprise roule bien et votre audace commence à vous rapporter.

Tu es libre. Tu es un esprit libre. Les conventions et les normes sociales ne t’intéressent pas tellement, tu préfères faire à ta tête. Choisir de faire l’école à la maison, c’était retrouver ta liberté éducative et libérer ta fille d’un système scolaire qui la rendait dépressive et malheureuse. Tu as une facilité à t’exprimer et cette aptitude t’a permis de faire valoir tes droits, tes décisions et tes convictions chaque fois qu’il l’a fallu. Tu as tenu tête et défendu ta liberté devant des instances scolaires qui ont tenté de t’intimider et de te faire croire que tu n’étais pas assez compétente pour t’occuper de ton enfant.

Tu vois, Julie, que tu es capable? Que tu es assez bonne? Tu as décidé que ton année 2016 serait placée sous le signe de la confiance, de l’audace et de la liberté. Alors soit! Et c’est aujourd’hui que ça commence, pas demain!

N’aie plus peur, tout va bien aller,


Julie la Confiante, Audacieuse et Libre »

5 commentaires:

  1. Chère Julie,
    J'aime toujours autant te lire!
    Ton grand cœur de femme et de maman respire à chacun de tes billets.
    Ne te jette pas la pierre pour avoir des jours de doutes ou d'angoisse. Ca fait partie de toi, ça montre tes limites, c'est humain.
    Comme tu le dis si bien, tu as tout ce qu'il faut pour rebondir, avancer, oser, tenter, réussir et accepter l'échec.
    Je te souhaite de t'accepter telle que tu es, audacieuse certains jours et plus fragile d'autres. Tu as des émotions, elles font de toi la femme que tu es. Et moi je trouve que cette femme qui doute puis rebondit, qui aime sans compter, est une femme "pour de vraie", pas une femme qui veut donner l'illusion de.
    Reste celle que tu es Julie !

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    1. Chère Aurélie, merci pour ton magnifique commentaire qui me va droit au coeur! Tu me fais du bien, aujourd'hui!

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  2. Wow! Quel beau discours! Rien de mieux que soi-même pour se dire les vraies affaires. Super! ;o)

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    1. Merci, Femme libre! Je me suis parlé dans le blanc des yeux pas à peu près! Héhé!

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