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dimanche 31 août 2014

Quelques raisons de faire l’école à la maison



Vendredi dernier, j’avais organisé un pique-nique avec mon groupe d’école maison, pour souligner notre non-rentrée scolaire.

C’était une superbe journée! La météo était parfaite et nous nous sommes bien amusés.

En plus de revoir certaines « anciennes » familles du groupe que nous n’avions pas vues pendant l’été, j’ai eu le grand bonheur de rencontrer plusieurs familles qui débutent leur expérience d’école à la maison cette année.

C’était formidable de voir tous les enfants jouer ensemble et tisser des liens, et de faire connaissance avec les parents qui ont choisi de prendre en charge l’éducation de leurs enfants.

J’ai adoré discuter avec eux et les entendre me raconter leur histoire et les raisons qui les ont emmenés à choisir la scolarisation à domicile.

Comme je me fais souvent demander pourquoi certaines familles choisissent ce mode de vie et d’éducation, j’ai pensé vous en nommer quelques-unes. 

Alors voici quelques raisons, parmi tant d’autres, pour lesquelles des familles ont choisi de ne pas envoyer leurs enfants à l’école : 

Leur école à vocation particulière a été fermée par la commission scolaire.

Dans notre commission scolaire, il n’existait qu’une seule école à vocation particulière, qui enseignait selon la pédagogie Waldorf. Or, la CS a décidé (dans des circonstances un peu nébuleuses et grandement contestées par les parents) de fermer cette école et de la transformer en école régulière. 

Cette fermeture a créé un grand tollé dans ma région, puisqu’il s’agissait de la seule option pour les parents qui souhaitaient envoyer leurs enfants à une école autre que régulière. Dans mon coin, il n’y a donc plus de choix : tu envoies tes enfants au « régulier » ou… rien. Il n’y a pas d’école alternative, Montessori, Freinet, Waldorf, rien.

 Notre commission scolaire est reconnue pour sa grande fermeture par rapport à tout type d’école ou d’éducation autre que l’école régulière. C’est d’une très grande tristesse, à mon avis. 

Quoi qu’il en soit, nous avons maintenant dans notre groupe plusieurs familles dont les enfants fréquentaient l’école Waldorf et qui ont choisi de les scolariser à la maison plutôt que de les envoyer dans une école régulière.

Leurs enfants ont été à l’école régulière et ont vécu des choses difficiles.

C’est ce qui nous est arrivé, à nous. L’école n’est pas faite pour tous les enfants, c’est l’évidence même.
Ce serait comme de penser que tous les adultes pourraient travailler exactement dans le même domaine, ce qui est absurde! 

Demandez-moi de travailler sur un chantier de construction et vous me trouverez sans doute complètement désorganisée, perdue et… vraiment poche. 

Demandez à Alexandre de travailler dans un bureau une journée entière et vous direz qu’il a la bougeotte et est incapable de se concentrer!
Pourtant, c’est ce que nous demandons à nos enfants de faire à l’école : performer dans toutes les matières, dans un milieu et un contexte qui ne leur convient pas nécessairement. C’est absurde!

Bref, plusieurs familles ont envoyé leurs enfants à l’école et les ont retirés en constatant que ce milieu n’était pas fait pour eux. 

Certains enfants avaient des troubles anxieux importants qui les rendaient physiquement et psychologiquement malades. 

D’autres, des troubles d’apprentissage, de concentration ou de comportement qui les empêchaient de se développer et d’apprendre adéquatement en milieu scolaire. Les ressources pour les enfants en difficulté sont extrêmement limitées, dans les écoles, et malgré la bonne volonté des enseignants et des intervenants, parfois, ça ne fonctionne tout simplement pas.

Certaines familles du groupe ont un enfant handicapé intellectuellement et ne sont pas satisfaites des services offerts par les écoles spécialisées. Elles trouvent que leur enfant évolue mieux quand ils reçoivent un enseignement personnalisé et consultent des spécialistes au privé afin de les accompagner dans leurs démarches.

D’autres enfants ont vécu énormément d’intimidation en milieu scolaire, ce qui bien sûr a eu un grand impact sur leur estime d’eux et leur perception de l’école. Parfois, quand l’école ne gère pas correctement les cas d’intimidation, les parents décident de retirer leurs enfants de ce milieu toxique. 

Les parents ont choisi un mode de vie et de parentage dans lequel l’école à la maison s’inscrivait naturellement.

De plus en plus, j’observe que certains parents choisissent de ne pas envoyer leurs enfants à l’école bien avant que ces derniers soient d’âge scolaire. 

Pour eux, accompagner leurs enfants dans leurs apprentissages est la continuité naturelle de leur vie familiale et de leur façon de s’occuper de leurs enfants.

La famille voyage beaucoup.

Certaines familles du groupe d’école-maison sont carrément nomades! Parfois, c’est l’emploi de l’un ou l’autre des parents (ou des deux) qui exige de nombreux déplacements à travers le monde. Pour ne pas être constamment séparés de leurs enfants, ils les emmènent avec eux et leur enseignent.

D’autres ont fait le choix familial de voyager beaucoup, pour la richesse de l’expérience et tous les apprentissages que leurs enfants peuvent en tirer. 

Certaines familles font des voyages ponctuels, d’autres le tour du monde en voilier, d’autres parcourent l’Amérique à vélo ou même, vivent dans un VR et se promènent tout le temps! 

Certaines familles ont de la parenté qui vit dans un autre pays et veulent avoir la possibilité de les visiter quand bon leur semble, aussi longtemps et aussi souvent qu’ils le souhaitent, ce que ne leur permet pas le calendrier scolaire, bien entendu.

Un des parents (ou les deux!) est enseignant ou un intervenant scolaire et préfère enseigner lui-même à ses enfants.

C’est étonnant de voir que plusieurs parents qui font l’école à la maison ont déjà travaillé, de près ou de loin, dans le système scolaire.

La plupart ont été déçus de leur expérience sur le terrain et ne souhaitent pas que leurs enfants y reçoivent leur éducation. 

Autant de raisons, autant de familles, autant d’histoires. C’est toujours intéressant d’aller à leur rencontre et d’en apprendre plus sur leur choix de vie et d’éducation en famille!


samedi 30 août 2014

Appelez-le Monsieur Social



Mon grand A. est toujours occupé. Il se fait des amis partout, tout le temps, tellement facilement!

Cet été, il ne pouvait être plus heureux : ses amis qui vont à l’école étaient évidemment plus disponibles que pendant l’année scolaire.

Certains jours, il reçoit deux, trois ou même plus d’invitations à jouer avec des amis. Et quand il décline une invitation parce qu’il en a déjà accepté une, il se fait « réserver » pour le lendemain!

Une semaine en particulier, cet été, je ne l’ai pratiquement pas vu. Il partait le matin chez un ami, revenait en fin d’après-midi, puis allait souper et passer la soirée ou coucher chez un autre, et ça recommençait le lendemain. Cette semaine-là, il a dormi chez trois amis différents!

Il se fait des amis partout. Il a des amis du groupe d’école maison, les amis du quartier, les amis qu’il a rencontrés lorsqu’il allait à l’école, les amis du camp de jour d’été ou de la semaine de relâche, un ami du cours de karaté qu’il a pris il y a deux ans, les amis des scouts et j’en oublie sûrement.

Lorsque nous sommes allés au Parc Safari, il s’est spontanément lié d’amitié avec un garçon de son âge… qui parlait uniquement anglais. Ils ont joué ensemble tout l’après-midi dans l’aquaparc, en communiquant en anglais et par gestes. Quand grand A. ne savait pas comment dire telle ou telle chose, il venait me voir, je lui traduisais, et il repartait vers son ami d’un jour pour lui dire ce que je venais de lui apprendre.

Je dois dire que je suis vraiment épatée par ses aptitudes sociales. J’ai bien hâte de voir comment ça se passera à l’adolescence, alors que le cercle d’amis prend une place si importante! Je pense que je ne le verrai pas souvent...

Je laisse le dernier mot à mon grand A. qui, entre deux activités ou sorties avec des amis, a lancé ce cri du cœur : « Maman, j’aime trop ça être occupé! »

jeudi 28 août 2014

« Maman, je veux être libre! »



Aujourd’hui, grand A. voulait aller jouer chez un ami. Plus précisément un ami dont la maman est une de mes grandes amies.

Habituellement, nous nous voyons tous ensemble : je placote avec mon amie tandis que tous les enfants jouent ensemble.

Aujourd’hui, grand. A ne voulait pas que je l’accompagne. Il voulait aller seul chez son ami. Pas seulement seul dans le sens de « sans moi ». Non, seul, parce qu’il voulait se rendre seul à vélo chez lui.

J’hésitais… Cet ami habite quand même plutôt loin… Il n’y est jamais allé seul en vélo… 

Moi : « Grand A., c’est loin! Tu veux que j’aille te reconduire? Je ne resterai pas, je te le promets, j’irai seulement te reconduire et je repartirai »

Grand A. : « Maman! Ce n’est pas si loin que ça, je pédale super vite! »

Moi : « Te rappelles-tu vraiment du chemin? »    
   
Grand A. : « Ben oui, je me rappelle du chemin. Il faut que je tourne à la rue de la garderie, pis là je tourne, je tourne, pis je tourne, pis à un moment donné, je vais être rendu »

Moi : « Tu es sûr? Et si tu te perds? »

Grand A. : « Ben, je vais me débrouiller, maman! Je vais trouver quelqu’un, pis je vais demander mon chemin! »

Moi : « Peut-être que tu devrais mettre un bracelet où on pourrait écrire notre numéro de téléphone. Comme ça, s’il y a un problème, on pourrait me rejoindre »

Grand A. : « Maman, je le connais par cœur, notre numéro de téléphone! Celui de papa aussi, sur son cellulaire, je le connais! »

Moi : « Mais si tu te cognes la tête et que tu ne peux pas parler? »

Grand A. : « Ben là, maman, je sais pédaler! Je ne vais pas tomber! »

Moi : « Je sais que tu sais pédaler! Je sais que tu es prudent! Mais les autres, pas toujours! Si tu te fais cogner par une voiture… »

Grand A. : « Maman, arrête! J’y vais, là! Il ne va rien arriver et je n’ai pas besoin de bracelet »

Puis, juste avant de partir, en refermant la porte, il me lance : « Je veux être libre! »

Son ton de voix n’était pas fâché ni exaspéré. Il était fier, confiant et déterminé.

Ouf…

Il grandit, mon grand garçon. 

Il a besoin d’indépendance.

Il a besoin que je lui « laisse du lousse »

Il a besoin que je lui fasse confiance.

Il a besoin de se débrouiller tout seul.

Et moi…

Je dois me calmer le pompon.

Je dois lui montrer que je lui fais confiance.

Je dois être moins mère poule.

Je dois faire taire mon anxiété.

Je dois arrêter d’écouter les nouvelles, où les alertes Amber, les disparitions d’enfant et les accidents ne font qu’exacerber ma peur profonde qu’il arrive du mal à mon enfant.

Je dois me rappeler que mon fils est autonome, débrouillard et ô combien dégourdi.

Je dois lui offrir cette liberté qu’il me réclame.

C’est dur pour mon cœur de maman!

mercredi 27 août 2014

Vivre dans la nuit




Il est quatre heures du matin. Je me promène de long en large dans mon salon, tout en brassant doucement petite É. pour essayer de la calmer.

Et j’ai cette chanson fameuse chanson de Nuance dans la tête. Qui joue en boucle dans ma tête. Soupir...

Ça fait déjà une heure que je suis réveillée. Petite É. a un gros rhume et fait de la fièvre. Elle n’arrive pas à dormir, malgré que j’aie utilisé le mouche-bébé pour lui débloquer le nez et que je lui ai donné de l’acétaminophène pour la rendre plus confortable.

Tout ce qu’elle veut, c’est être dans mes bras. Et que je sois debout, en train de bouger. Pas moyen de m’asseoir, elle ne veut rien savoir du sein ni de se faire bercer.

Alors, je marche dans mon salon, en pleine nuit.

Je ne sais plus combien de nuits j’ai pu passer ainsi, à arpenter ma maison de long en large, un bébé malade ou chigneux dans les bras, depuis que je suis maman.

J’ai bien dû marcher des kilomètres comme ça, dans le noir!

C’est silencieux dans ma maison, sauf pour la respiration bruyante et congestionnée de ma petite poupoune.
Je regarde par ma fenêtre. Il fait noir chez tous mes voisins. J’ai l’impression d’être la seule au monde éveillée au beau milieu de la nuit.

Petite É. est de plus en plus lourde dans mes bras. J’essaie de m’asseoir dans la chaise berçante, pour la 10 000e fois depuis qu’elle s’est réveillée. Je prie pour que ça marche, cette fois, car je suis fatiguée de me promener.

Je m’assois tran-quil-le-ment. Ça semble marcher. Je la déplace dou-ce-ment pour la mettre en position madone. Elle gigote un peu, mais ne se réveille pas. Hourra!

Être capable de m’asseoir avec elle dans les bras, c’est la première étape. Si elle continue de bien dormir quelque temps, je sais que nous pourrons aller nous recoucher.

Je la berce tout doucement. Il est cinq heures du matin, maintenant. Je pense à la journée qui débutera sous peu. Je me prépare mentalement au fait que je serai très fatiguée. J’ajuste mes plans en conséquence.

Je n’y peux rien de toute façon. Je serai fatiguée, c’est comme ça. Dans la vie des mamans, il y a de bonnes nuits, il y en a des moins bonnes, c’est ainsi. Je n’en suis pas fâchée, ni découragée. J’ai accepté depuis longtemps que sommeil et maternité ne se concilient pas toujours facilement.

Petite É. dort plus profondément, maintenant. Je me relève tran-quil-le-ment. Elle ne se réveille pas. Hourra!

Je me dirige vers ma chambre et nous nous couchons enfin, collées l’une contre l’autre.

La nuit aura été courte. La prochaine sera mieux, j’espère…

mardi 26 août 2014

Un petit pas de plus vers la rentrée!



Ça y est, j’ai reçu les cahiers d’apprentissage que j’ai commandés!

Je pense bien être la seule dans la maison à être excitée d’avoir reçu notre matériel scolaire…

Ma réaction quand le facteur m’a livré mon colis : « Les enfants, on a reçu nos cahiers d’école! Wow, ils sont donc bien beaux! Ça va être tellement le fun! »

La réaction de grande M. : « Ah OK. » 

La réaction de grand A. : « Ouin, mais là, les vacances ne sont pas finies, hein, maman? »

La réaction de petit L. : « Moissi, veux faire d’l’école! »

La réaction de petite É. : « Dadadaafffllllgrrsss »

Bref…

Je vous donne mes premières impressions sur les cahiers que j’ai choisi d’utiliser cette année.

En français, j’ai choisi les cahiers d’apprentissage Vingt mille mots sous les mers, des éditions CEC. Ils sont beaux, colorés, et les thèmes semblent très intéressants.

Toutefois, je trouve la mise en page un peu chargée. Pour grande M., qui est dyslexique, ce n’est pas assez « aéré » à mon goût. On verra comment ça se passe lorsqu’on les utilisera de façon régulière et je vous tiendrai au courant.

En maths, j’ai choisi Caméléon, des éditions CEC. J’avais lu sur le blogue de l’école de rang de Katherine qu’elle avait apprécié ces cahiers pour un de ses fils qui est dyspraxique. En le feuilletant, je suis plutôt satisfaite de ce que je vois. C’est aéré, coloré, pas trop surchargé. Ça me semble bien structuré, aussi. 

En anglais, j’ai choisi d’utiliser New Adventures, toujours aux éditions CEC. Ça a l’air bien. Par contre, j’utilise peu les cahiers pour apprendre l’anglais à mes enfants. À mon avis, il n’y a rien de tel que d’être en contact réel avec une langue pour bien l’apprendre. Je leur parle donc régulièrement en anglais, leur lis des livres en anglais, leur fais écouter des émissions et de la musique anglophone. Le cahier est plutôt un complément et une façon de garder des traces écrites pour l’évaluation faite par la commission scolaire.

En univers social, je vais poursuivre avec Panache, des éditions Chenelière, que j’avais commencé l’an dernier. Ces cahiers sont vraiment super bien faits, très complets et magnifiquement illustrés.

En sciences, je n’utilise aucun cahier. J’adore faire des sciences de façon très concrète avec mes enfants. On va sur le terrain, on observe la nature, on lit des livres sur toutes sortes de sujets, on fait des expériences, on fait des sorties éducatives, on regarde des documentaires, on explore! C’est la meilleure façon pour moi de leur enseigner les sciences, et sans doute la plus intéressante aussi.

Voilà donc le matériel de base que j’utiliserai cette année. Bien entendu, ce n’est qu’une toute petite portion de ma planification, car honnêtement, faire du cahier, c’est… plate. 

Généralement, je profite de toutes les occasions de la vie quotidienne pour « enseigner » à mes enfants (le plus souvent, sans même qu’ils s’en rendent compte!). Les cahiers ne sont là que pour appuyer ces enseignements, leur apprendre à développer une méthode de travail plus traditionnelle et intellectuelle, et pour garder des traces de ces connaissances et apprentissages.

Je complète toujours ce qui est vu dans les cahiers par des exercices ou des projets, au fur et à mesure que l’année progresse. Par exemple, si je constate qu’une notion vue dans les manuels n’est pas bien comprise ou n’est pas suffisamment acquise, je vais faire des recherches et trouver des exercices supplémentaires, d’autres sortes d’explications, des jeux éducatifs sur le Web, etc.

Comme mes enfants n’apprennent pas du tout de la même façon, je m’adapte à eux également. Grande M. a besoin de plus de temps pour comprendre et enregistrer l’information. Pour elle, avoir un support visuel est absolument essentiel pour bien intégrer la matière, tout comme les manipulations.

Grand A., quant à lui, comprend hyper vite, fait les exercices vite, va trop vite. Il fait souvent des erreurs d’inattention en raison de sa tendance à tout vouloir faire à toute vitesse. Je dois lui apprendre à ralentir, à se structurer et à faire du travail bien fait. Je dois aussi constamment l’alimenter en nouveaux projets et nouvelles connaissances pour ne pas perdre son intérêt.

Cette année, je m’attends à ce que petit L. veuille « faire de l’école » avec nous les jours où il n’ira pas à la garderie. Déjà l’an passé, il me le demandait constamment, mais bien sûr, à deux ans, il ne restait assis à table que deux minutes puis se désintéressait et nous dérangeait plus que d’autre chose.

Maintenant qu’il a trois ans, je pense qu’il pourra rester tranquille un peu plus longtemps. Il est tellement en admiration devant son grand frère et sa grande sœur, il veut tellement faire pareil comme eux! Je lui ai donc acheté des petits cahiers de niveau préscolaire, juste pour le plaisir de faire comme les grands dans ses propres cahiers juste à lui. On verra bien ce que ça donnera, mais ça m’importe très peu. La petite enfance passe beaucoup trop vite pour que je mette quelque pression que ce soit sur lui pour qu’il fasse des cahiers! 

Alors voilà, je suis quasi prête pour la rentrée. En plus, vous allez être fiers de moi : j'ai ENFIN posté ma lettre d'intention de scolarisation à domicile à la commission scolaire! C'est une bien bonne chose de faite!