Cet après-midi, alors que j’étais à une activité avec le
groupe d’école maison, mon cellulaire a sonné.
Ma maman est au bout du fil. Elle m’annonce qu’en lisant la
rubrique nécrologique du journal, elle a vu que mon amie Céline est décédée.
J’en ai eu le souffle coupé. Il y avait plusieurs mois déjà
que je n’avais pas parlé à Céline, mais je pensais souvent à elle.
J’ai rencontré Céline il y a près de 10 ans, par l’entremise
de ma maman. Elles étaient voisines et Céline élevait alors seule sa petite
fille.
Moi, j’étais maman à la maison avec ma toute petite M., et j’habitais
tout près de chez ma mère. Ma maman nous a présentées l’une à l’autre et nous
nous sommes rapidement liées d’amitié. Nos filles aussi.
Céline a ensuite rencontré son ex-conjoint et a eu deux
autres petites filles avec lui avant qu’ils se séparent. Au fil des années,
nous sommes toujours restées en contact.
Notre intérêt pour la relation d’aide et pour les études, la
maternité et nos nombreux points en communs étaient à la base de notre amitié.
Mais c’était plus que ça encore.
Nous avions toutes deux traversé des moments difficiles dans
nos vies et nous avions trouvé une confidente de confiance l’une en l’autre.
Nous nous acceptions sans jugement, avec empathie, écoute et
respect. Nous savions que nous n’avions pas besoin de nous censurer quand nous
nous parlions, même sur des sujets très intimes. Nous nous comprenions.
Il y a plusieurs mois que je n’avais pas parlé à Céline.
Depuis qu’elle était devenue monoparentale, elle était plus occupée et avait
beaucoup de choses à régler par rapport à sa séparation. Nos appels
téléphoniques se sont graduellement espacés. Nos visites encore plus.
Chère Céline, tu es maintenant partie pour toujours. Je ne
sais même pas ce qui t’est arrivé. J’ai le cœur brisé à l’idée que je ne te
reverrai jamais plus. J’ai le cœur brisé pour tes filles. J’espère que tu as
trouvé la paix dans l’autre monde. J’irai te faire mes adieux au salon
funéraire demain. Ce sera difficile de te voir sans vie.
Adieu, mon amie.
Toutes mes condoléances, ma belle Julie. Je t'envoie un gros câlin.
RépondreEffacerOh! Elle est morte soudainement comme ça? Accident, maladie foudroyante? Tu as dû en savoir plus lors de ta visite au salon funéraire.
RépondreEffacerMes sympathies!
Merci, Femme libre. C'est effectivement une mort accidentelle :-(
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